Guillaume MUSSO – L’appel de l’ange

MUSSO
L’appel de l’ange



Date de publication : 31 mars 2011
Auteur : Guillaume Musso
Nombre de pages : 391
Genres : Roman d'amour, Thriller
Prix : 20,90 €


 « Dans leur téléphone, il y avait toute leur vie… New York. Aéroport Kennedy.
Un homme et une femme se télescopent. En ramassant leurs affaires, Madeline et Jonathan échangent leurs téléphones portables. Lorsqu’ils s’aperçoivent de leur méprise, ils sont séparés par 10 000 kilomètres : elle est fleuriste à Paris, il tient un restaurant à San Francisco.
Cédant à la curiosité, chacun explore le contenu du téléphone de l’autre. Une double indiscrétion et une révélation : leurs vies sont liées par un secret qu’ils pensaient enterré à jamais… »


J’ai acheté ce livre il y a plusieurs années déjà. Prenant un peu trop la poussière dans ma bibliothèque à mon goût, j’ai donc décidé d’entamer sa lecture. Et je ne regrette pas !
Du grand Musso ! J’en ai déjà lu plusieurs, et il m’arrive très, très rarement d’être déçue.
Ce sont souvent des histoires assez, simples, voire banales mais qui me transportent dans un autre monde.
En effet, dans cette histoire, on croise la route de Madeline, ancienne flic britannique reconvertie en fleuriste parisienne, et celle de Jonathan, cuisinier san-franciscain, anciennement illustre chef étoilé. Nous avons donc là deux personnages simples, chacune avec ses soucis du quotidien, assez légères mais complexes à la fois.
En échangeant malencontreusement leurs téléphones, ils se détestent instantanément : pour Jonathan, Madeline est une femme trop maniérée à son goût et pour cette dernière, l’homme semble être un minable. Mais on sent, dans les mots qu’utilise l’auteur qu’un certain attachement se créée entre eux malgré tout.
En effet, en essayant de communiquer l’un avec l’autre, chacun cède à la curiosité : ils répondent aux appels, regardent les photos, consultent les mails de ce téléphone qui ne leur appartient pas… Chacun alimente le vice, jusqu’à respectivement tomber sur quelque chose. Un fait qui les relie de façon indéniable. C’est ce « fait » qui a sauvé Jonathan du suicide il y a quelques années, mais a au contraire poussé Madeline à tenter de mettre fin à ses jours. Ce qui fascine dans ces personnages, tant Madeline que Jonathan, c’est leur secret, qu’on découvre au fur et à mesure.
C’est en découvrant ce lien qu’ils décident finalement de se retrouver, et de creuser la chose. S’ensuit une enquête endiablée.

J’ai découvert le personnage de Madeline, qui m’a beaucoup plus. Je l’ai trouvé attachante, tant dans ses faiblesses que dans ses forces. Elle est blessée mais courageuse. Pleine de tendresse, aussi. Elle n’hésite pas à bouleverser sa vie, qui semble pourtant parfaite, pour revenir aux pires moments de sa vie.
J’ai aimé la suivre, parce que c’est un personnage complexe, compliquée à comprendre. Elle se pose des questions, se torture les méninges, et j’adore ça.
Cependant, au début du livre, j’ai eu vaguement l’impression (sur 100-150 pages), que l’intrigue mettait du temps à commencer. Chacun fouille dans le téléphone de l’autre. OK. Et ensuite ? Mais globalement, le roman s’est bien lu et j’ai été tenue en haleine jusqu’à la fin.
J’ai été un peu déçue par la toute fin, une intrigue par-dessus l’intrigue qui apparaît dans les dernières pages, et qui, à mon goût n’était pas nécessaire. De plus, le dénouement m’a semblé un peu trop évident
Mais dans sa globalité, j’ai bien aimé ce roman. On le lit facilement, en quelques jours à peine, et l’histoire est simple mais on est quand même tenus de savoir la fin.


« Tu veux traquer le Mal, mais le Mal n'en a rien à foutre de toi. Il va te détruire et te laissera seule, c'est tout. Le Mal gagne toujours à la fin, crois-moi... »











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